Syndicalisme

 Le droit de grève est un droit inaliénable accordé à tout travailleur jugeant ses conditions de travail dégradantes. Et ceci par le truchement syndical. Certains l'exercent d'autres y renoncent. Chacun agit selon ses convictions. 

Pour ceux qui exerce ce droit, c'est une arme léthale contre l'employeur qui, contraint, accorde des améliorations de conditions de vie et de travail aux employés. Ceux qui renoncent à leur droit de grève craignent les représailles de l'employeur qui peuvent aller des ponctions de salaires aux licenciements. 

Pourtant grévistes comme non-grévistes sont tous des soutiens de familles. Cependant, les premiers, au moment où les derniers sont paralysés par leur phobie, s'arment de leur courage pour lutter contre l'injustice.

Qui est cet employé qui est dans tous les coins du pays?

Qui est cet employé qui examine, corrige, avec un montant dérisoire ?

Qui est cet employé qui ne connait d'avancement automatique ?

Qui est cet employé qui peine à intégrer la fonction publique ?

Qui est cet employé qui fait voter et pourtant n'a toujours rien?

Qui est cet employé qui a tous les diplômes requis pour être productif ?

Qui...

Qui...

C'est l'enseignant, chers lecteurs.

L'enseignant qui connait alors sa souffrance et ses valeurs doit hipso facto se syndiquer et respecter au pied de la lettre tous les mots d'ordre pour qu'il retrouve toute sa place.

Enseignants ! 

Luttons, car seule la lutte libère.

Merci à M. Dieng Lettres Modernes pour sa contribution.

Nouveau format d'évaluation du BFEM

 Le BFEM 2021 sera particulier! Qu'est-ce qui fera sa particularité ? - Les candidats seront évalués avec un nouveau Format. C'est quoi ce nouveau format d'évaluation ?  Je vous explique. En Français par exemple, la dissertation est remplacée par une épreuve de composition qui se présente en deux parties : un texte-support suivi de questions notée 8 points la rédaction d'un texte sur 12 points.

 L'évaluation de la dictée est désormais à l'avantage des candidats. Le fameux 00/20 devient une exception car les critères de correction sont allégés. En Texte Suivi de Questions,  la rubrique Comprehension est supprimée. L'épreuve s'ouvre donc par le Vocabulaire. 

Cette réforme est valable aussi pour les autres matières.

Reprise des cours...

 Après une semaine de vacances des cours dues aux manifestations pour la liberation d'Ousmane Sonko, les enseignements apprentissages ont repris aujourd'hui. Mes condoléances aux familles des disparus et... plus jamais Ça.

Le BFEM est prévu le 14 septembre... !

 Oui vous avez bien lu, la date du brevet de fin d'étude moyen (BFEM) 2020 est fixée au lundi 14 septembre. Rien d'étonnant pour celui qui lit cet article en cette année particulière marquée par la Covid-19. Pour rappel cet examen s'est toujours déroulé au mois de juillet après ceux du CFEE (certificat de fin d'études élémentaires ) et du baccalauréat. Pour  l'année 2020, il est apparu nécessaire de repousser les examens hors de leurs mois habituels.  Les classes ont vaqué pendant 3 mois depuis l'annonce du premier cas de contamination au corona virus le 02 mars, au Sénégal. Pour ne pas aller vers une année blanche il a été décidé de poursuivre les cours dans la période des grandes vacances au Sénégal, avec tout ce que cela crée comme difficultés. L'hivernage n'est guère la meilleure saison pour dérouler des enseignements à l'école. Beaucoup de salles de classe sont des abris provisoires incompatibles avec la pluie et les vents. 

Bon courage à tous les candidats particulièrement à ceux du Collège Tambacounda Commune 1!

LES GRÉVISTES

Les enseignants grévistes sont inconscients si l'on s'accorde avec certains acteurs du monde éducatif : parents d'élève, élèves chefs d'établissement et même une partie de leurs collègues. Ils sont tous des fainéants selon d'autres. La seule vérité dans cette histoire est qu'ils ne font qu'exercer un droit qui leur est reconnu. Les enseignants défaillants se cachent derrière leur misérable titre d'anciens grévistes deçus par le mouvement. Oui ils faisaient la greves mais dès que le gouvernement a sorti le bâton ils se sont rétractés arguant qu'ils sont des soutiens de famille. Ils ne peuvent souffrir les ponctions ponctuelles mais éternellement peuvent se suffir de leurs miettes de ''sale air''. Au même moments des gens moins méritants se partages notre argent. Qui est plus méritants qu'un enseignant? Alors de la dignité chers enseignants. Camarades, la bataille tire en longueur mais la victoire nous montre ses signes avant-coureurs. Ne baissons point les bras! Syndicalement. 

Où va l'école sénégalaise ? Où va le Sénégal ?

Les syndicats déroulent à partir d'aujourd'hui un nouveau plan d'action. Mardi 30, Mercredi 31 janvier et jeudi 01 fevrier grève totale ; boycott des évaluations harmonisées et de la composition. Le durcissement de la lutte se justifie par l'absence d'un terrain d'entente entre l'État et les syndicats. Ces derniers exigent entre autres l'alignement de l'indemnité du logement avec les autres corps de la fonction publique.
La lutte s'annonce difficile : les différents syndicats veulent aller jusqu'au bout et les dirigeants font la sourde oreille. Quel que soit l'issu de ce combat les élèves seront les grands perdants.

''Oubi Teyy Diang Teyy'', un rêve?

L'école au Sénégal souffre toujours de ses maux: effectifs pléthoriques des élèves, manque d'enseignants, déscolarisation, grèves, démarrage tardif des enseignements... Pour pilier ce dernier problème les autorités de l'éducation ont mis sur pieds le concept ''Oubi Teyy Diang Teyy'' qui veut littéralement dire -ouvrir aujourd'hui apprendre aujourd'hui-. Mais les réalités du terrain rendent difficile voire impossible l'application de ce souhait. D'abord au mois d'octobre la pluie continue de tomber dans les régions centre, est et sud. Les habitants de ces localités comptent sur leurs enfants, les élèves pour les travaux champêtres. A cela il faut ajouter les établissements qui ne sont pas prêts pour accueillir des élèves à cause des inondations, des abris à reconstruire... Enfin, le Sénégalais a cette culture qui consiste à attendre le jour de l'ouverture pour commencer les démarches afin d'inscrire ses enfants.